Essayons de passer inaperçue

*Le soleil etait haut dans le ciel, les rues etaient bonde par les gens qui marchaient. Il y avait des gens presse, qui devait surement aller au boulot, d'autres promenaient leurs chiens, certains emmenaient sans doute leurs enfants a l'ecole et enfin, il y avait tout les autres, qui marchaient lentement, admirant les buildings, les routes, etc.. Des touristes quoi. Puis au milieu de la foule, une jeune femme brune avec des lunettes observait tout en marchant. Elle ne se sentait pas forcement a l'aise parmi cette foule mais elle souhaitait s'integrer, histoire d'avoir du temps pour elle.

Elle avait eu un telephone portable quelques semaines auparavant, et maintenant qu'elle savait un peu s'en servir, elle avait donne rendez vous a un homme. Et pas n'importe lequel, Clark Kent, plus connu sous le nom de Superman. Trouvant un cafe faisant un angle de rue, elle se decida a s'asseoir en terasse en attendant le jeune homme. On lui avait conseille de voir un journaliste afin de faire une interview pour faire une bonne image de Wonder Woman. Elle ne voulait pas que les gens ait peur d'elle, aussi, elle etait impatiente de faire cette interview, et secretement, elle esperait de tout coeur que tout se passerait bien et que ce serait vite fait.*

"EXTERMINATE!!!"

J'ouvre brutalement les yeux en relevant mon buste de mon bureau. C'est mon réveil, offert par un jeune chercheur de Star Labs fan de science fiction, notamment la série en question. En effet, le cadeau est un Dalek qui fait réveil, ouvrant et fermant la bouche en disant le mot magique, au moment programmé, à volume élevé. Malheureusement, je l'ai mal réglé, car je devrais être au rendez- vous avec Diana depuis cinq minutes normalement. En super vitesse, je me prépare à sortir, mettant mon costume des grandes occasions. Je sors ensuite par la fenêtre pour prendre la direction de Washington, vers le café où m'a donné rendez- vous l'héroïne. Je me demande pour quelle raison elle veut une interview, même si je devine plutôt bien la réponse.

J'atterris quelques rues plus loin et marche comme si de rien n'était. Un marchand ambulant fait étalage de ses produits, j'en profite pour acheter de la barbe à papa, afin de me faire pardonner mes dix minutes de retard. Quelques secondes plus tard, j'aperçois l'apparente jeune femme, attablée au milieu d'autres clients. Un sourire de joie et d'amusement m'échappe alors inconsciemment, que je garde en m'approchant et m'asseyant en face d'elle. Oui, je suis très content de la voir, dans des conditions moins officielles en plus. Je lui tends immédiatement le bâtonnet de barbe à papa, en prenant un air légèrement gêné.

"Désolé pour le retard, il y avait des bouchons. Goûte ça, tu m'en diras des nouvelles!"

Je souris ironiquement à ma blague, me demandant si je n'en fais pas trop. Je remarque bien vite son changement de tenue et comprends qu'elle souhaite passer inaperçue. Donc pas de "Wonder Woman ambassadrice des Amazones" aujourd'hui, juste Diana Prince, une citoyenne comme les autres.

"Ce style te va plutôt bien Diana, j'adore tes lunettes."

Je lève le bras en tendant le doigt afin d'attirer l'attention d'une serveuse. Elle se présente à nous avec un grand sourire, se penchant légèrement en avant en posture d'écriture, nous demandant ce qu'on voudrait commander. Je regarde Diana pour la laisser commander en première, avant de demander un simple café pour le moment.

"Alors Diana, pourquoi cette interview tout d'un coup? Et ce style vestimentaire assez... Ordinaire? Tu suivrais un exemple, ou c'est juste une lubie passagère?"

*L’atmosphère était chaleureuse et sans que Diana ne puisse rien en faire, elle se sentait bien et heureuse. Mais peut-être était-ce qu'une illusion de son cerveau pour la mettre en confiance avant son rendez-vous avec Clark. Regardant rapidement son téléphone, elle s’aperçut qu'il était en retard, et une pensée saugrenue lui vint en tête : Et si il ne venait pas. Secouant légèrement sa tête, faisant remuer ses cheveux, elle le vit dans la foule. Elle esquissa un léger sourire. Comme quoi, il lui arrive aussi d’être en retard pensa t-elle amusée.
Voulant le culpabiliser un peu, elle se ressaisit et le regarda d'un air sévère. Surprise par la barbe a papa, elle ne put s’empêcher de sourire doucement.*

- Merci, c'est gentil ! *Elle le regarda un peu surprise par son excuse puis se mit a rire un peu, comprenant la plaisanterie.* Evidemment, tout le monde sait qu'il y a pas mal de bouchons dans le ciel.. *Murmura t-elle amusée et surtout de manière a ne se faire entendre que de lui.*

- Mes lunettes ? *Elle le regarda intriguée, puis se touchant les tempes, elle soupira embarrassée.* Ah oui ! Je les avaient complètement oublié !

*Gênée, elle regarda la serveuse venir vers eux, prenant rapidement la carte, elle décida de prendre le petit déjeuner comportant une viennoiserie, un café et un jus d'orange. Faisant un sourire a la serveuse, elle attendit que Clark commande son café et le regarda de nouveau. Surprise par sa question, elle mit quelques minutes a répondre cherchant comment bien formuler sa pensée.*

- Hum.. Je souhaitais faire cette interview pour que les gens ne me voient pas simplement comme une super héroïne mais aussi comme une femme de tous les jours. Et on m'a conseille que pour m’intégrer je devais peut-être porter une tenue plus ordinaire. Et de l'autre cote, je veux un peu suivre ton exemple afin de séparer ma vie de héroïne et ma vie privée.

*Elle détourna le regard juste après lui avoir répondu, gênée d'avouer prendre exemple sur lui.*

Diana ressemble à la femme qu'elle serait si elle n'avait pas de grandes responsabilités sur les épaules, la voir rire innocemment, embarrassée, gênée... ça n'a pas de prix. Je ne regrette pas d'avoir accepté ce rendez- vous des plus atypiques, avec une héroïne censée être une véritable terreur. Un moment de silence s'installe juste après ma question, elle doit peser ses mots, réfléchir à la manière de formuler ses pensées. Je peux presque les voir dérouler dans sa tête, l'observant derrière mes lunettes avec un sourire amusé. Sa réponse vient au bout d'un moment et elle ne me surprend qu'à peine. Bien sur qu'elle veut qu'on la connaisse mieux, pour qu'on l'accepte dans tous ses aspects, c'est tout à fait normal. J'ai moi aussi accordé une interview à un journaliste du Dailyplanet à mes débuts en tant que Superman, déballant tout sur mes origines kryptoniennes. Je ne le regrette absolument pas, je me sens mieux maintenant.

"Je vois... C'est bien ce que je pensais. Alors commençons: Qui est Wonder Woman et d'où vient- elle? Pourquoi aide -t- elle les autres au détriment de sa propre vie? Qui sont ses parents et sa famille?"

Toutes ces questions reviennent assez souvent chez les gens ordinaires. Ils aimeraient tous savoir qui Diana est réellement, pas juste une sauveuse de l'humanité, mais aussi ce qui la motive et ce qu'elle fait exactement dans ce monde. Une fois qu'elle se sera confiée à moi, que j'aurais publié ses paroles, je suis sur qu'un grand nombre de lecteur la prendre en exemple, ils verront en elle un modèle à suivre. Je n'ai aucun carnet où prendre des notes, je me contente de la fixer dans les yeux en l'écoutant. En effet, je n'ai pas besoin d'accessoire en plus, car ma mémoire parfaite en tout point me permet de tout retenir sans jamais oublier, même ce que je voudrais bien. C'est à la fois un don et une malédiction à mon sens, mais aujourd'hui, il me permet de changer une interview en quelque chose de plus détendu, car on dirait une conversation normale. Mon café est posé devant mes yeux, puis la commande de Diana. Je saisis la tasse et boit une gorgée, avant de la reposer. Il est délicieux, bien mieux que ce à quoi je m'attendais.

/DÉSOLÉE DU RETARD >.
*Son pouls accéléra légèrement, elle ne savait pas vraiment comment répondre a ces questions. Elle voulait répondre franchement mais ne cherchait encore ses mots.*

- Hum.. Et bien, il semblerait que je sois la fille d'Hippolyte et d’Hadès, même si je t'avouerais que j'ai connu une autre version beaucoup plus étrange.. Dans cette version, on m'a dit que j’étais une statue a la base et qu'Aphrodite a demande a Hermes de se dépêcher de m'insuffler la vie, mais c'est faux, bien évidemment ! *Riant légèrement après avoir raconte cette anecdote, levant son visage vers lui, elle lui souri radieuse.*
Je ne pensais vraiment pas parler de ça.. Mais reprenons, je vis a Themyscira, la plupart du temps, mais il m'arrive aussi de venir dormir ici et la, et généralement, je loge dans un hôtel. Et concernant le nom de Wonder Woman.. Il vient d'un homme que j'ai connu il y a longtemps, quand il m'a rencontre il m'a surnommé ainsi, du coup, j'ai décidé de l'utiliser en nom de super héroïne.

*Elle but une gorgée de son jus, et croqua un morceau de croissant, laissant un vide s'installer entre eux. Elle voulait lui laisser un peu de temps avant de reprendre et de répondre a sa dernière question. Elle se laissa aller encore a regarder la foule passer devant eux, gênée. Elle ne pensait pas que ce serait aussi gênant, même si Clark faisait tout pour que cette interview ne fasse pas trop sérieuse.*

- Je.. Hum.. Les amazones, dont je fais parti et qui sont ma famille, ont pour but d’être les protectrices de l’humanité, avec de la compassion, de l'amour, et la justice.

J'entends le pouls de l'amazone augmenter d'un coup, elle stresse? Oui, c'est cela que de chercher ses mots: on a peur de mal dire ce qu'on pense ou de ne pas totalement savoir les réponses qui sont normalement au fond de nous. Je connais Diana, elle n'est pas du genre à abandonner, donc malgré ses doutes, je sais qu'elle fera de son mieux pour m'expliquer clairement. Et c'est ce qu'elle fait à son rythme. J'éclate de rire en écoutant la version mythologique de sa naissance, comment quelqu'un aurait pu croire une telle chose? Elle- même se met à rire d'une telle histoire sans fondement, avant que nos yeux ne se croisent. Je lui rends son sourire sans sourciller, mes collègues du Dailyplanet ne me reconnaîtraient pas.

J'affiche l'assurance de Superman, qui normalement reste caché sous le maladroit Clark Kent. Étant loin de Metropolis et en compagnie d'une personne qui me connaît réellement, je n'ai aucune raison de faire semblant d'être quelqu'un d'autre. Ce sentiment d'authenticité rend l'impression d'être à ma place auprès de Diana encore plus persistante, j'aurais voulu pouvoir le lui dire sans que ça ne soit... Bizarre. J'ai peur qu'elle ne comprenne pas ce que je veux dire, elle qui vit sans double identité. Je ne pourrais être ainsi avec une autre, en y réfléchissant bien. Avec l'amazone, je suis juste moi. Elle pourrait m'appelle Clark, Superman ou Kal, tous ces noms auraient un sens pour moi, parce que c'est elle. Elle doit sans doute être la seule femme - à part ma défunte mère- à en savoir autant sur moi. Wonder Woman déclare n'avoir eu aucune intention de raconter cette histoire, je souris amusé.

"Ne t'en fais pas, je ne l'écrirai pas dans mon article, même si ce serait plutôt vendeur!"

Elle continue alors sa réponse. Elle me donne des informations dont je n'avais aucune idée. D'autres questions me viennent immédiatement en tête, par rapport à ce qu'elle a dit. Mais j'attends qu'elle reprenne la parole, voyant qu'elle a d'autre chose à dire, après qu'elle ait bu une gorgée de sa boisson. Un petit silence s'installe, pendant lequel elle regarde la foule, alors que je ne regarde qu'elle, pendu à ses lèvres que je fixe presque malgré moi. Elle finit par conclure sa réponse par quelque chose que je savais déjà, mais qui ferait assez bien dans un article quand même.

"Je voudrais revenir sur ce que tu as dit plus tôt: pourquoi logerais- tu dans un hôtel ici, alors que tu pourrais être assez rapidement en volant depuis l'île des Amazones à n'importe quel point de ce continent? Quel compte y trouves- tu? Peux- tu me parler de l'homme qui t'a donné ton surnom? Il doit être important pour que tu le gardes aussi longtemps..."

*Bien qu'elle ne l'avouerait pas, elle appréciait ce temps passe avec lui, elle en était même surprise, ne pensant pas que ce serait si plaisant et amusant. Apres tout, un seul autre homme lui avait fait sentir tant de sentiments différents. Elle eut un pincement au cœur en repensant a Steve, elle n'avait plus énormément de nouvelles de lui, mais de l'autre cote, elle n'avait rien fait pour en avoir non plus. Elle regarda Clark, réfléchissant a ce qu'elle ressentait mais elle ne pouvait pas décrire ses sentiments. Secouant légèrement la tête, elle écouta l'homme en face d'elle.*

- Hum.. Si tu en as envie, fais le, c'est juste que c'est une histoire un peu.. comment dire.. abracadabrante ! *Elle rit doucement et se reprit presque aussitôt.* Mais je ne suis pas certaine que ce soit si vendeur que ça !

*Plus le temps avançait, et plus son malaise disparaissait. Buvant sa dernière gorgée de jus, et finissant sont croissant, elle prit sa serviette et s'essuya doucement les coins de la bouches. Le détaillant, elle remarqua que Clark semblait concentre, et surtout que lui aussi avait l'air de prendre du plaisir a être a ce rendez-vous. C’était bien la première fois qu'elle se sentait si libre d’être elle-même sans avoir peur d’être juge par son interlocuteur. Sans qu'elle ne s'en rende compte, elle souriait amusée.*

- Je ne sais pas si tu le connais, il s'appelle Steve Trevor. C'est un peu grâce a lui que j'ai commencé a voyager dans le monde entier. Et le pourquoi je prends un hôtel, pour me sentir plus humaine peut-être..
La vision du monde que nous avons a Themyscira est complètement différente de celle que le reste du monde a. Et.. Je voulais me sentir plus humaine quand je viens aider les gens. Ça peut paraître idiot, je sais.

*Elle détourna le regard gênée, puis voyant des voitures de police défilées, elle fronça les sourcils. Il se passait quelque chose. Se reprenant, elle regarda Clark en lui faisant comprendre qu'il devait peut-être se préparer a agir.

-Ahem.. Je crois qu'on va devoir cet entretient plus tard..

Qui ne connaît pas Steve Trevor? Ce héros national qui a découvert l'île des Amazone et toutes les rumeurs tendent à dire qu'il y a ou aurait eu une romance entre lui et Wonder Woman... Pourquoi sentais- je un pincement au coeur tout à coup? Cette sorte de... jalousie qui ne devrait pas être là. Je tousse sans avoir besoin, ma gorge se resserre. J'ai envie de faire quelque chose pour faire passer ce mal aise, je pose mes yeux sur la main de Diana. Je ne réponds rien quand elle dit qu'elle se sentait idiote de vouloir être plus humaine, je suis ailleurs. Si mon cerveau avait enregistré ses mots au lieu de faire une fixette sur ce sentiment désagréable à la mention du soldat américain, je lui aurais dit que son sentiment n'est pas idiot du tout, bien au contraire, je la comprends bien mieux qu'elle ne pourrait croire. Moi aussi j'aime beaucoup me rapprocher des hommes, me sentir homme, car je sais que c'est bien plus une force qu'une faible de faire partie de l'humanité.

Nous ne sommes ni des dieux ni des hommes, et voilà pourquoi, nous pouvons parfois être l'un ou parfois l'autre. Certains peuvent en avoir une crise d'identité, mais pas nous, car nous savons très exactement ce que l'on veut être dans ce monde. Cependant, je ne dis rien de cela, glissant lentement ma main vers la sienne dans le but de la poser dessus. Je me vois accomplir l'acte, en ayant l'impression d'être un spectateur face à ce qui ressemble à un incident diplomatique majeur à mes yeux. Soudain, des voitures de patrouille passe à côté de nous à grande vitesse. Elles me font revenir à moi, ramenant ma main sur mes cuisses avant de faire une bêtise. Je soupire de soulagement en regardant ma tasse de café, je l'ai échappé belle. J'avais agit sans réfléchir, Diana ne me l'aurait sans doute pardonné, surtout si elle avait su que c'était motivé par de la jalousie enfantine. Cette femme ne m'appartient pas, elle aurait sûrement d'autres hommes dans sa vie, comme Trevor.

Je n'aurais pas du me laisser aller autant. Je lève les yeux vers elle lorsqu'elle déclare que nous devons reporter l'entretient.

"Tu as raison, c'est le moment de faire ce qu'on sait faire le mieux!"

J'entre dans le café, me glissant dans les toilettes, avant de ressortir dans ma tenue trop vite pour qu'on me voit arriver. Les témoins ont alors l'impression que je viens d'apparaître sur le trottoir, de nulle part. Les avantages de la super vitesse.

"Les dames d'abord."

Lançai- je à Diana en souriant avec douceur.

*Oubliant completement sa tenue, Diana enleva simplement sa paire de lunettes, la rangeant dans son sac. Courant pour enfin decoller en douceur, elle se dirigea vers le lieu de l'infraction. Soupirant doucement, elle aurait aime pouvoir rester un peu plus longtemps a cet entretien. Elle se sentait tellement bien au final, en compagnie de Clark, qu'elle n'avait pas vu le temps filer. Mais la réalité les avait rattrapé pour leur mettre dans la face qu'ils étaient tous les deux des super-héros et qu'il devait proteger la population.
Regardant discretement Superman, elle esquissa un léger sourire avant de se poser devant une grande batisse en pierre qui faisait tâche au milieu des buildings de verres et d'acier. Elle réalisa vite la nature du crime en cours et elle soupira d'exaspération. Encore des hommes qui souhaitait s'enrichir au detriment des autres en volant l'argent des autres.
Elle s'approcha d'une des voitures de police et regarda tous les policiers a la recherche du chef des operations, autant leur signaler leur prrzsence histoire qu'aucun flic ou otage ou même braqueurs ne soient mortellement blessé.*

- Bonjour ... Capitaine Walden, je voulais vous prevenir de dire a voq hommes de rester en retrait. Superman et moi-meme allons nous occuper des braqueurs. Ne vous en faites pas.

*Elle souri a l'officier qui semblait la regarder surpris. Il ne semblait pasla reconnaitre et voyant son propre reflet dans la vitre d'une des voitures, elle comprit rapidement. Arrachant son haut et son bas, sa tenue de Wonder Woman semblait rayonner comme si elle avait pris le temps de la nettoyer et de la faire briller avant de la mettre. Faisant rapidement ses excuses au capitaine, elle decolla et fit signe a superman pour qu'il entre par le toit, en espérant qu'il le fasse discrètement pendant qu'elle allait y aller de front, n'ayant pas peur de se faire tirer dessus.
Tandis qu'elle avancait, le bruit des tirs en sa direction commenca a raisonner dans tooute la rue silencieusse devant le spectacle qu'offraient les deux heros.*

Nous voilà face aux braqueurs, ou plutôt, face aux idiots qui ont osé commettre un crime au moment où Wonder Woman et moi y sommes. J'attends que cette dernière aillent parler avec les policiers, et qu'elle revienne. La question maintenant n'est pas de savoir si nous allions ou pas pouvoir les arrêter, ces criminels n'ont rien de très dangereux pour nous deux. Elle est plutôt de savoir comment nous allions nous y prendre pour qu'il n'y ait aucune victime, que ce soit parmi les braqueurs, ou les otages, car il y en a bien quelques uns. Que ce soit les nombreux clients qui faisaient leurs transactions, ou les employés, ils sont tous là, attendre de probables sauveurs à leur rescousse. Dès que ma partenaire me fait signe d'entrer par le toit, je m'y rends à super vitesse, sans faire le moindre bruit grâce à ma lévitation.

J'appuie sur mon communicateur collée à l'oreille et dis à voix basse:

"J'y suis, laisse- moi deux secondes pour évacuer tout les innocents, ensuite tu rentres, terminé."

J'éteins l'appareil, avant de me rendre compte que j'ai oublié d'ajouter quelque chose d’important, et sûrement pour moi le plus important. Je rappuie sur le communicateur et souffle:

"Sois prudente."

Avant de définitivement l'éteindre et descendre dans le bâtiment en une seconde. Une deuxième seconde plus tard, j'ai transporté tous les otages hors de la banc, deux par deux, sans être vu. Les braqueurs sont tellement nerveux par Wonder Woman devant leur porte, qu'ils ne font rien d'autre à part la regarder. Ils ont bien raison de se méfier d'elle, elle a toujours dégagé cette aura intimidante même pour la plus part des héros. Je surveille dehors que les secouristes et policiers prennent soin des gens évacués, pendant que le son des armes se font entendre. C'est là qu'est la plus grande place d'une telle femme, au milieu des tirs, dans les plus affres combats. Je croise les bras en l'observant leur mettre leur raclée.