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Alors que vous marchiez tranquillement dans les rues de la Nouvelle-Orléans, une voiture s’arrêta et trois hommes masqués sortirent pour vous kidnapper. Après avoir essayé de vous débattre, vous sentez un coup de crosse de fusil s’écraser à l’arrière de votre crâne vous faisant perdre conscience pendant de très longues minutes. Vous vous réveillez attaché à une chaise avec un sac sur la tête, vous êtes à moitié sonné, vous ne savez pas ce qu’il se passe autour de vous, mais vous entendez des bruits de pas qui tourne qui se rapproche de vous. Votre cœur accélère petit à petit et vous sentez une main se poser sur le sac pour venir l’enlever de votre tête, après quelques seconde d’éblouissement, vous vous retrouvez face à votre concurrent pour la course à la mairie de la ville…

Ryo Maeda - Han … mon ami ! Quel plaisir que vous ayez décidé de me rendre une petite visite ! Comment allez-vous ? Je sais ce que vous vous dites, « pourquoi je suis là ? « « Mais il est complètement fou de me kidnapper » « Pourquoi faite vous ça ? »

Ryo se mit à rire quelques secondes avant de chercher une chaise et de la poser en face de son concurrent avant de le regarder pendant quelques minutes sans rien dire.

Ryo Maeda - Vous devez comprendre, je n’ai pas le choix… Je vais vous racontez une histoire, Mon histoire ! C’est un honneur que je vous fais !Bien commençons si vous le voulez bien mon ami…

Ryo se mit à rire une nouvelle fois avant de reprendre un air très sérieux.

Ryo Maeda - Comme vous pouvez le constater à mon physique, je ne suis pas originaire de cette État, je suis née et j’ai grandis à Hong-Kong. Née d’un père hongkongais et d’une mère japonaise, j’ai été couvert d’attention et d’affection. J’ai grandi petit à petit, j’ai reçu la meilleure éducation qu’il soit, moi et mon frère ainé, nous étions destinés à de grandes choses dans ... L’entreprise familiale. Née d’un père hongkongais et d’une mère japonaise, j’ai été couvert d’attention et d’affection. J’ai longtemps cherché à comprendre pourquoi on lui avait fait du mal et la réponse me fut donnée bien des années plus tard…

Ryo Maeda - J’avais environs quatorze ans quand mon père avait décidé qu’il était temps pour moi d’entrer dans le monde de son travail. En marge de mon éducation à coups de bâton, j’ai commencé par jouer les passeurs de drogue. J’étais plutôt doué, aucun flic ne me mettait la main dessus, j’avais le don de disparaitre dans les ruelles. Tu te souviens de mon frère ? C’est pour ça qu’il est mort, il n’avait pas été assez rapide… J’étais plutôt doué, aucun flic ne me mettait la main dessus, j’avais le don de disparaitre dans les ruelles. Plus les jours passaient et plus mon père voyait en moi son digne héritier. Ma destiné semblait tout tracé, j’allais reprendre le boulot de papounet quand ce dernier décidera de couler des jours heureux dans une petite ville paisible du Japon.

Ryo se leva de sa chaise et il se mit à rire tout en se grattant les cheveux.

Ryo Maeda - C’est drôle, tu sais mon ami … Les parents, c’est censé te protéger du monde méchant, c’est censé te donner un bon exemple et des valeurs sûres pas vrai ? C’est d’ailleurs ton programme électoral non ? Enfin bref, retournons à mon histoire. J’ai tué la première fois quand j’avais seize ans. C’est d’ailleurs ton programme électoral non ? Tuer un homme pour lui était signe de fidélité, alors je me suis exécuté… Tu sais, le corps humain est passionnant, il y a tellement de possibilités pour le faire souffrir. J’aurais dû le tuer d’une balle dans le crâne, mais s’était trop facile, lorsque cet homme m’a vu arrivé avec des hommes de main, il a tout de suite compris…. J’aurais dû le tuer d’une balle dans le crâne, mais s’était trop facile, lorsque cet homme m’a vu arrivé avec des hommes de main, il a tout de suite compris…

Ryo se tourna vers son invité et il s’installa juste en face de lui sur sa chaise.

Ryo Maeda - Il m’a supplié d’épargner sa vie, il m’a donné de l’argent et il même voulu me faire un chèque… Cette attitude n’était pas digne d’un homme… Alors tu, j’ai pris son stylo et… Je lui ai enfoncé dans sa gorge ! Je l’ai laissé s’étouffer lentement avec son sang pendant que je le regardais. Il était pitoyable, il a poussé quelques petits gloussements de douleur et après quelques minutes le pauvre fut délivré de sa misérable vie. Il venait de payer sa dette, nous avons mis le feu à sa maison et je suis rentré chez moi.

Ryo Maeda - Tu sais, après ce premier meurtre, ma vie à repris ses petites habitudes et puis quand j’ai eu vingt ans, j’ai décidé qu’il était temps pour l’entreprise familiale de changer de patron alors avec quelques hommes, j’ai voulu prendre le pouvoir, mais mon caractère instable selon mes parents avait fait que mon père ne m’avait jamais réellement fait confiance, il m’avait toujours fait surveiller… Mon coup d’état a misérablement échoué parce que j’ai été trahi ! Trahis par ceux en qui j’avais donné ma confiance… Tu imagines ça ? Poignardé dans le dos ! Cruelle ironie alors que je voulais me débarrasser de mon faible père. J’ai été capturé et jeter aux oubliettes pendant quelques mois. Trahis par ceux en qui j’avais donné ma confiance… J’étais seul, dans cette petite pièce sans lumière avec un maigre morceau de pain comme seule nourriture.

Ryo Maeda - Un jour, mon père avait enfin décidé de mon sort. Il me bannit du pays ! Il n’avait pas eu le courage de me tuer, le pauvre fou … C’est comme ça que je me suis retrouvé en Nouvelle-Orléans. J’avais la chance d’avoir de nombreux compte en banques très garnis, l’argent n’est pas un problème pour moi. Depuis toujours je mettais de côté, la drogue rapporte beaucoup plus que tu ne puisses l’imaginer mon ami. Enfin bref, quand je suis arrivé dans cette ville j’ai compris qu’il était temps pour moi de conquérir ce monde ! Je veux le pouvoir et je vais l’avoir légalement … Du moins … Officiellement …

Ryo se mit à rire quelques secondes avant de se lever de sa chaise, il se dirigea vers une petite table situé à côté de son concurrent. Il attrapa un révolver puis il retourna s’assoir.

Ryo Maeda - Je veux être le Maire de cette ville, mon trafique de drogue est en pleine expansion mais je veux encore plus … Je vois bien dans tes yeux que tu es en train de te chier dessus … Tu te dis que tu aimerais bien revoir ta femme et tes enfants … Malheureusement j’ai bien peur que ça ne soit plus possible. J’aurais pu te laisser vivre mais je ne suis pas comme mon père … Tu vas mourir, encore quelques minutes et tout sera terminé pour toi … Oh je sais ce que tu te dis, l’enquête va prouver que blà blà blà. Laisse moi te dire une chose … la police m’appartient déjà … Ils trouveront ce que je voudrais qu’ils trouvent …

Ryo se leva de sa chaise et il pointa son arme vers son concurrent tout en arborant un large sourire.

Ryo Maeda - Je pourrais te tirer dans le crâne, je pourrais te couper en morceau, je pourrais te faire fondre dans de l’acide mais tu étais pour moi un adversaire honorable alors je vais t’accorder une mort digne de ton rang … Tu veux savoir comment ? Très bien, tu vas mourir brûler vif … Dans ta voiture le tout camoufler dans un tragique accident de la route … Demain matin, alors que je ferais mon discourt de campagne on viendra m’annoncer la tragique nouvelle et face caméra je verserai quelques larmes de crocodiles. Le public sera touché, je n’aurais plus aucun adversaire et je serais nommé Maire. L’enquête conclura que tu es mort dans un accident et pendant que ce monde oubliera ton nom … Ils se rappelleront à jamais du mien … RYO MAEDA !

Après avoir terminé son discourt, Ryo enchaîna avec un coup de pieds en plein visage de son adversaire et le plan fut mis à exécution. Tout marcha comme prévu et c’est ainsi qu’après quelques jours de deuil, Ryo fut nommé Maire de la ville de la Nouvelle-Orléans.

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