A la poursuite du Mystère [PV: Johnny Quick]

Un bon bain bien mérité pour Constantine, l'homme qui vivait la mort aux trousses. Je fumais ma cigarette en regardant le plafond, attendant que l'eau fasse son effet et me nettoie de la souillure de sa dernière mission. Soudain, la porte s'ouvre à la volée, révélant un démon hideux et en colère. Je le connaissais, c'est le majordome offert avec la Maison des Mystères. Étrangement, il n'avait pas l'air dans son assiette. Peut- être parce que je l'avais viré quelques heures plus tôt... Oui et bien si vous aviez une sorte de trou du cul à visage hideux à votre service, vous comprendriez. La créature se saisit de moi et m'envoya hors de la salle de bain, me retrouvant dans le hall.

Normalement, la maison ne répondait qu'à moi, personne n'aurait pu y entrer sans mon autorisation à moins que... Quel trou du cul! Il finit par me mettre un coup de poing violent qui me fit sortir par la porte qui s'ouvrit à la volée et se referma tout aussi vite. Je retombai brutalement au sol en poussant un cri de panique. Dès que je réussis à me relever, je tentai de forcer la porte, mais la maison disparut bien avant. Les choses prenaient une très mauvaise tournure, le fait que je sois nu comme un ver en plein milieu de la route n'arrangeait rien. Où étais- je? Un rapide coup d'oeil à un panneau m'apprit que c'était Central City. ça tombait bien, il y avait quelqu'un qui pourrait m'aider à résoudre mon petit soucis ici.

Après avoir fait apparaître mes vêtements habituels sur moi, j'utilisai un sort sur ma cigarette pour qu'il me mène aux traces résiduelles les plus fortes d'un speedster. J'avais attaché l'objet avec une ficelle pour le tenir en laisse pendant qu'il volait vers son but. Nous arrivâmes bien vite devant une baraque sans envergure que j'ouvris avec la magie, sans frapper. Il n'y avait personne, sûrement au boulot. Je me pris un verre de lait et m'assis devant la télé en l'attendant, des cookies dans une assiette.

Ayant pris mon boulot d'agent d'entretien à S.T.A.R. Labs en début de soirée, j'avais alors passé plusieurs heures à travailler le balai à la main et la serpillière dans l'autre. Il est vrai qu'avec des pouvoirs comme les miens, un tel travail ne devrait durer que peu de temps, mais cela serrait tricher et me mettre trop facilement dans une mauvaise posture. Finir en quelques minutes un boulot de plusieurs heures attirerait l'œil facilement, chose que je ne veux pas, de plus, ce genre de travail est payé en nombre d'heures, donc niveau gain j'y perdrais chose que je ne peu me permettre.

Sortant de mon boulot quelques heures plus tard dans la nuit, je partais alors à grande vitesse pour rentrer chez moi. Courant à l'abri des regards, je vins à m'arrêter quelques instants dans un épicerie de nuit à quelque pâté de maisons de chez-moi, afin d'y faire quelques courses. Mes achats en sac, je repris mon chemin jusqu'à chez-moi, là en tentant d'ouvrir la porte avec ma clef, je me rendis vite compte que celle-ci était déjà ouverte. Étrangement, j'étais pourtant sûr de l'avoir fermé en partant, j'avais beau être rapide, je n'en étais pas mon attentif.

Entrant dans ma demeure, j'entendis alors la télé allumée, tout aussi étrange qu'avec la porte étant donné que je ne l'avais pas allumé de toute la journée. M'avançant d'un pas lent, je rentrais dans le salon et y vit un homme assis sur mon fauteuil un vers de lait à la main et des cookies dans l'autre. Me saisissant de mon portable, je vins à dire avec autorité.


Qui êtes-vous et que faites vous chez, sortez d'ici avant que je n'appelle la police. !!!

Malgré le pas lent du speedster et la télévision allumée, je l'entendis entrer dans le salon pendant que je dégustais les derniers cookies, avant de faire passer le tout avec une bonne gorgée de lait. Il avait l'air choqué, mais un type qui n'était même pas capable de s'offrir les moyens de se protéger ne méritait pas d'afficher un air choqué. N'importe qui aurait pu lui faire le coup, il avait eu beaucoup de chance que John Constantine fut le premier. Grâce à moi, il savait très exactement le bien que ça lui ferait d'être plus prudent à l'avenir.

"Je ne ferai pas ça si j'étais toi mon pote, écoute ce que j'ai à dire d'abord."

Je me levai pour m'approcher, avant de resté planter devant lui les mains dans les poches. Je les fouillais à la recherche de mon paquet de cigarette et un briquet.

"On est dans la putain de merde, j'ai perdu ma maison."

Je chope le paquet que j'ouvre pour prendre une cigarette, avant de la poser entre mes lèvres. Enfin, je l'allume avec mon birquet. J'expire toute la fumée que j'avais inspiré par la bouche, avant de continuer.

"C'est pas n'importe quelle maison, c'est celle des mystères. Elle n'existe pas dans ce plan de la réalité, elle se déplace à la limite de l'espace et du temps, elle est très... Dangereuse. Si elle tombe entre de mauvaise main, ce serait pire qu'un simple chaos. Ce serait la fin. Alors mon pote, ça te dit de m'aider à la rattraper?"

Mes lèvres s'étirèrent alors pour révéler un sourire mystérieux. A le voir, je pouvais dire qu'il n'était pas le genre de personne à agir sans contrepartie, même si le monde serait au bord du gouffre. Sans compter qu'il n'était pas obligé de me croire, quant à l'effet crucial de ma maison. Alors, sans quitter mon sourire, je sortis une pièce dorée de ma poche et la projeta vers lui grâce au pouce.

"C'est tout ce qu'il me reste après le vol, tu peux la garder, en échange de ton aide."

C'était bien peu, peut- être pas suffisant, mais c'était tout ce que j'avais comme objet matériel à offrir. Heureusement que j'avais un plan de secours au cas où il refuserait et malheureusement pour lui, ce ne serait pas agréable du tout s'il me forçait à le mettre à exécution. Mais s'il ne m'ne donnait pas le choix... Je devrais agir en conséquence.

Je ne comprenais rien à ce qu'il me racontait. Perdu sa maison ? Espace et temps ? Mais de quoi il cause au juste ? De plus, qui est ce gars et que fait-il dans ma maison ? Il veut mon aide, pour attraper une maison, mais ce mec fume quoi au juste ?

C'est intrigué que je le vis mettre sa main à la poche avec un sourire étrange. Restant sur mes gardes, l'homme à l'imper et à la clope qui empesté toute la pièce sortie quelque chose de sa poche et me le lança. Me mouvant à une vitesse non-visible pour une simple humain, je vins à étudier l'objet volant jusqu'à ma position initiale. La regardant en détail pendant ce qui était une fraction de seconde, je me rendis compte qu'il s'agissait là d'une pièce en or. Reprenant ma place comme si de rien n'était, je me saisis de la pièce et continua de l'examiner, mais de façon plus normal pour cacher mon action précédente à l'homme en face de moi.

M'avançant vers lui, de façon calme, je lui saisi la main comme pour le saluer, puis vint à lui serrer avec force. La pièce était entre nos deux, je lui dis.

Garde là, j'en veux pas d'ta merde. De plus, je ne sais pas qui tu es et ce que tu fume mon gars, mais dégage de chez moi ! Je ne le répéterais pas une seconde fois, alors la porte est par là et au passage, trouve toi une bonne cure de désintox, t'es vraiment perché.

Pour quelqu'un d'aussi rapide, Johnny Quick pouvait être lent à la détente. Tous les costumés étaient pareils, ils pensent avoir le monopole des situation à haute dangerosité pour le monde entier. A mon avis, si je portais un anneau alien ou un slip moule- burne au-dessus du pantalon, il aurait eu moins de réticence à m'aider. Mais parce que je ne faisais pas le singe savant devant les caméra en portant des paquebots ou en jonglant avec des braqueurs, je n'avais aucune crédibilité à ses yeux. C'était typique, très peu étonnant de sa part. Heureusement que je ne comptais pas totalement sur sa coopération pour réussir, j'avais mon propre plan à mettre en place et il commençait par lui fourrer dans la main une petite pièce d'or à l'apparence innocente.

Dans les faits, elle l'était, mais j'avais en tête une utilisation qui n'allait pas du tout plaire au bolide écarlate. Ils s'avança donc vers moi de son air agacé et me pris la main en plaçant la pièce entre la sienne et la mienne. Sa déclaration me fit sourire un peu plus, un type désagréable comme je n'en avais jamais connu, personne ne le regrettera s'il disparaissait. C'était un autre fait qui m'enlevait tout remord à l'utiliser.

"Désolé l'ami, mais j'ai vraiment besoin de toi. ça ne fera mal que quelques secondes."

Je prononçai une formule en langue ancienne, sans lâcher la main de mon interlocuteur, avant qu'il ne commence à trembler des pieds à la tête. Ou plutôt, il vibrait, à une très haute fréquence et pas n'importe laquelle: celle qui le mènerait dans les limbes où se trouvait ma maison. On pourrait se demande comment j'avais obtenu un tel résultat, si j'avais apprit par coeur cette fameuse fréquence. Et bien non, c'était cette petite pièce innocente qui avait tout fait. Elle venait de la Maison des Mystères elle- même, n'appartenant pas à cette dimension, donc. Il avait alors suffit que je... Tire sur l’élastique qui le reliait à son plan astral d'origine pour qu'elle y retourne, en emportant avec lui le speedster qui était le seul être capable de lui emboiter le pas. Toute autre personne ayant touché la pièce durant le processus aurait été désintégré.

Une fraction de seconde après que j'eus lancé le sort, nous étions au beau milieu des limbes, à quelques centaines de mètres de la maison qui continuait d'avancer à travers l'espace et le temps, à leur limite plus exactement.

Spoiler:

Je repris ma pièce pendant que le costumé se remettait, avant d'écarter les bras et les jambes en invoquant un nouveau sort.

"Mon vieux, merci de m'avoir fait passer la frontière, maintenant tu décides si tu restes là où tu me suis, moi j'y vais!"

Une chaines d'un blanc éclatant sort de mon ventre, avec un crochet au bout. Il se dirigea à toute vitesse vers la maison en déplacement et s'y accroche, m'emportant avec lui.

Sa main contre la mienne, il vint à me retenir d'une main ferme. Ne pouvant plus me retirer, je lui ordonnais de me lâcher. C'est alors que sans comprendre pourquoi ni comment, que je me mis étrangement à vibrer à grande vitesse. Cela était incompréhensible, ce n'était pas arrivé de mon propre chef et je vibrais belle et bien. Il avait prononcé des mots étrange peu de temps avant, était-ce l’élément déclencheur ?

Perdu et déboussolé, je me rendis vite compte que le décors avait changé en une fraction de seconde. Je ne comprenais vraiment rien, mais pourtant je devais réagir, car l'homme en face de moi, venait de faire jaillir de son corps une chaine qu'il vint à accrocher à une maison flottant tout comme nous dans cette étrange décors. Attrapant l’imper du l'homme, il vint alors à ce faire tracté violemment vers la maison.

Entrant avec fracas dans une des fenêtres de la maison, je reprenais mes esprits rapidement et me saisis de l'homme par le colle avant de lui décocher une droite en pleine figure.

Qu'est que c'est que ce bordel ? Tu es qui et tu m'a fait quoi au juste? C'est quoi cette endroit, répond moi ?

Mes mots venait de résonner dans la pièce qui semblait être un salon assez vieillot dans le style des meubles s'y trouvant. Gardant fermement le colle de sa chemise dans ma main, mon regard bouillonnant et haineux croisait le sien remplis de malice et d’arrogance.

Le costumé avait finalement décidé de s'accrocher, bonne idée, dirai- je. J'avais l'impression que mon corps allait céder face à la vitesse, et en même temps, ici les lois de la physique n'étaient pas tout à fait ordinaires. Cette sensation d'accélération n'était rien d'autre qu'une impression, il suffisait d'aller à son encontre pour la battre. Sans compter qu'il n'y avait pas d'air, mais on pouvait tout de même respirer. Je pris une grande inspiration pour m'éclaircir les idées. Pendant que le speedster me tenait fermement, j'utilisais mes bras pour nous ramener vers la maison, me hissant grâce à la chaîne. Je lui devais au moins ça, il m'avait aidé, on était quitte maintenant. Une fois à destination, j'entrai par la fenêtre en brisant la vitre. Tant pis pour la discrétion. Dès que je fus debout, épousseté et concentré, Johnny Quick me saisit par le col.

Il était vraiment très en colère. Je le comprenais. Il avait été berné par John Constantine, s'il avait su quel genre d'escroc j'étais, il ne m'aurait sans doute même pas écouté. J'avais joué sur son ignorance, et ce fut une totale réussite. Par contre, sa fierté n'en était que plus atteinte, le garçon m'en colla une pour se soulager. Je retombai sur les fesses en poussant un "ouch", frottant mon visage à l'endroit où il m'avait frappé. Il n'y était pas allé de main morte, mais j'en avais subi de bien pire. Il me reprit par le col, me remettant debout pour me poser les questions habituelles dans ce genre d'arnaque. J'allais devoir la jouer subtile, ne pas trop en dire et en dire assez pour qu'il réalise qu'il était dépendant de moi tant qu'on serait dans cette maison.

"Je m'appelle John Constantine et je suis un mage. Oui la magie existe et tout ce qui s'y rapporte, toutes les légendes sont vraies mon pote! Bienvenue dans la réalité, désolé que ce soit si brusque."

Je me détachai de son étreinte d'un geste brusque, avant d'essuyer mes lèvres ensanglantées. Je m'allumais une clope en continuant de parler.

"T'en fais pas, t'as rien de grave, j'ai juste fait en sorte que tu fasses appelle à ce que tu es déjà capable de faire. Tu refusais de m'aider, je n'avais pas vraiment le choix."

Je soufflai une bonne quantité de fumée, avant de mettre mes mains dans les poches et regarder mon interlocuteur.

"On est dans ma maison, nommée Maison des Mystères. Elle existe depuis la nuit des temps et datent d'avant même la création, elle est éternelle. Cette maison se trouve très exactement dans les limbes et quelqu'un me l'a volée pour faire je ne sais quoi. Je t'ai juste utilisé comme ticket d'entrée dans ce plan de la réalité."

Je m'avançai vers la porte, avant de poser la main sur la poignée.

"Cette maison n'obéit qu'à moi seule... Les pièces de la maisons changent, c'est un véritable labyrinthe, alors soit tu viens avec moi, soit tu te débrouilles pour sortir. Dans un cas, t'as une chance de t'en sortir, dans l'autre, aucune. C'est à toi de voir."

Je ne lui avais pas précisé qu'un démon rancunier avait aussi du pouvoir sur cette maison, pas besoin de lui foutre la trouille. J'aurais besoin de lui pour rentrer sur Terre, si quelque chose venait à mal se passer. Je voulais le garder sous le coude et pour ça, il devait être convaincu d'avoir assez besoin de moi pour passer outre mes traîtrises. Sans attendre, j'ouvris la porte et sortis, la laissant ouverte. Car dès qu'elle se refermerait, elle donnerait sur une autre pièce, qui serait probablement remplie de dangers mortels en tout genre.

Tout son pitch m'avait mis sur le cul. Je ne suivais pas vraiment ce qu'il disait, bien trop pris à réfléchir au fait que celons lui tout cela était de la magie. Perplexe, je repris le cour de la conversation qu'au moment où il expliquait qu'on lui avait volé cette dite maison. Passant le fait que je lui avais tout bonnement servi de moyen de transport contre mon grès et qu'il m'imposait un ultimatum sur le fait de le suivre pour pouvoir à moment rentrer. Emboitant rapidement le pat derrière lui, la porte se referma derrière moi et je repris alors la conversation d'un ton froid.

Passons le fait que tu m'aies utilisé, maintenant que tu as ta maison, renvois-moi chez moi ! …. Attends ! Nan, le fait que je dois te suivre implique quelque chose que tu me cache. Je ne suis pas dupe. Le fait que tu soit de nouveau ici, ne veux pas dire que tu as récupéré ton bien, n'est-ce pas ? La personne qui t'a volé doit être aussi forte que toi, voir peut-être plus, sinon tu ne serais pas dans cette situation. Cette même personne est encore ici et c'est pour cela que tu me veux avec toi ? Je suis quoi pour toi ? Qu'un simple moyen de fuir ou un appui offensif, voir les deux ? Tu m'as entré dans ta merde, soit franc jeu, sinon au lieu d'avoir un seul problème, tu risques d'en avoir deux !

Sur ces mots, un bruit lourd et sourd provenait d'une des portes de l'immense couloir où nous nous trouvions. Il y en avait tellement, que l'on ne savait pas clairement de laquelle il s'agissait. Attrapant le soit disant mage par l'épaule, je vins à le stopper net et à lui dire froidement.

Mec, dit moi à quoi je dois m'attendre et ne me ment pas !

Décidément, j'aime beaucoup ce type. Il n'était pas dupe, il avait l'air quelque peu différent des autres. Sa perspicacité me donnait des picotements dans les narines, signe qu'un défi se dévoilait devant moi, là où je ne m'y attendais pas. En effet, je pensais l'utiliser sans trop de mal, puis le jeter comme avec tous les autres. C'était encore mon plan bien sûr, mais j'allais devoir faire preuve de plus d'ingéniosité avec ce speedster. Je me retournai au moment où il me stoppa dans ma lancée. Il était pressé d'avoir ses réponses, il me forçait à jouer carte sur table.

"T'en as dans la tête, contrairement à ce qu'on pouvait croire... Alors écoute ça: cette maison m'appartient, c'est un fait. Mais avant, elle était à quelqu'un d'autre, celui qui me l'a refilée, tu piges? Ce gars m'a arnaqué, les droits auraient du être exclusivement à moi, mais je me suis rendu compte qu'une partie étaient transférées au saloperie de démon majordome de la Maison des Mystères. Et cet enfoiré m'a jeté dehors dès qu'il en a eu l'occasion, avant de partir en me laissant derrière. Je peux bien donner ma maison à n'importe qui, mais pas à un connard pareil... Pas à un gars comme moi qui ne soit pas moi."

Je m'allumai une autre clope après avoir jetée le bout du dernier, avant de me remettre en marche. Je m'arrêtai devant la porte derrière laquelle on avait entendu le bruit sourd, ce n'était pas normal. Les portes étaient toutes isolées soniquement et ce, avec de la pure magie. Ce qui voulait la maison elle- même avait laissé filtré ces bruits, peut- être qu'elle n'était pas tout à fait d'accord avec ce changement de propriétaire. J'ouvris brusquement la porte, pour laisser le battant de la porte claquer contre le mur. C'était ce que j'appelais une entrée sans aucune subtilité. Apparu alors le fameux voleur de maison, .jpg]dans toute sa laideur.

"Fais gaffe Johnny, ce démon connait la maison comme sa poche, il pourrait te tendre un piège n'importe quand.
- Trop tard!"

D'un coup de griffe puissant, il fit une brèche dans le mur en bois derrière lui. Je me sentis comme aspirer vers elle, de l'autre côté. Pourtant, je ne bougeais pas.

"Laisse- moi te présenter la salle des âmes Constantine! Chaque personne ayant eu le malheur de l'ouvrir et possédant une âme se la fait aspirer jusqu'à ce qu'il ne reste qu'un corps sans vie. Je m'occuperai de nettoyer plus tard, ne t'en fais pas!"

C'était effectivement une aspiration spirituelle, et non physique. J'allais avoir besoin d'aide, si je ne voulais pas finir emprisonné à jamais dans la salle en question.

"J.. Johnny... Emmène- moi loin d'ici... S'il te plaît..."

Je faisais de grands efforts pour parler, c'était comme essayer de dire quelque chose pendant qu'on vomit. Bordel, dépêche!

Mis à la porte par son majordome, voilà une situation plutôt marante. Du moins avant la situation ne dégainèrent. Une petite de mur partie en éclats non loin de Constantine. Vint alors une voix provenant de la fissure. Selon cette même voix, la pièce alors découverte, était une pièce absorbant les âmes. Restant perplexe quelques instant sur la véracité de la chose, car pour moi, la notion d'âme était plutôt abstrait, je vins à entendre difficilement le mage acquièrent mon aide. Ne comprenant pas vraiment en quoi était son problème, je vins quand même à l'aider. Je ne pensais pas une seconde à la véracité des propos de la personne derrière le mur, mais le dénommé Constantine semblait vraiment avoir être en mauvaise posture.

Fonçant vers le mage, je m'en saisis à vive allure et le fis sortir de la pièce où nous nous trouvions. Refermant rapidement la porte derrière nous, je vins à déposer le mage le long d'un mur juste en face, cela afin qu'il reprenant ces esprits.

Qu'est ce que tu as ? Que t'as t'il fait exactement pour que tu soit dans cette état ?

Me retournant, car n'ayant pas besoin de le regarder pour l'entendre me répondre, je scrutais le couloir attentivement. À première vue, il n'y avait rien, ci ce n'est un papier peint à fleur relativement vieillot et quelques tables basses agrémentées de pots tout aussi vieux jeu.

C'est vraiment une baraque d'un autre temps y a pas à dire. … Sinon pour en revenir à ton majordome, il a un nom, des point faibles ou quelque chose d'utile à savoir en plus qu'il connaît sans doute mieux ta bicoque que toi ?

Tout en parlant, je vins à porter mon regard sur un des pots du couloir qui semblait étrangement vibrer. Tournant mon regard vers les autres parsemé dans la pièce, je distinguais avec intrigue qu'il était tous dans le même état.

Je serais toi, je nous ferais sortir de cette pièce, sinon je crois qu'il va y avoir de la faïence et des morceaux de chair un peu partout.